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Les meilleurs nutriments pour les plantes de cannabis en 2025 (Guide sol, coco & hydro)

Publié le 12/12/2025 par QCS

Tant de bouteilles… si peu de clarté

Dès que l’on commence à cultiver du cannabis, l’un des premiers casse-têtes, ce sont les nutriments.

Tu entres dans un growshop et tu vois un mur de bouteilles : grow, bloom, boosters, stimulateurs, organiques, minéraux, 1-part, 3-part, poudres, liquides… et tout le monde en ligne jure que sa marque préférée est le secret pour avoir des têtes énormes et givrées.

Résultat, tu te demandes :

  • De quels nutriments les plantes de cannabis ont-elles vraiment besoin ?

  • Comment fonctionnent les formules croissance (grow) vs floraison (bloom) ?

  • Quels sont les meilleurs nutriments pour les plantes de cannabis en sol, coco et hydroponie ?

  • Est-ce que tous ces suppléments chers sont vraiment nécessaires ?

La bonne nouvelle : tu n’as pas besoin de potions magiques pour récolter du top-shelf. Tu as surtout besoin de :

  1. Bons rapports de nutriments à chaque stade de vie

  2. Nutriments adaptés à ton substrat (terre, coco, hydro)

  3. Un pH et une EC stables

  4. Une bonne gamme de base (les suppléments sont optionnels)

Ce guide t’explique tout ça pas à pas et se termine par une liste de gammes recommandées + une FAQ avancée basée sur l’expérience de vrais cultivateurs.


Quels nutriments sont nécessaires au cannabis ?

Le cannabis a besoin des mêmes éléments de base que la plupart des plantes, mais dans des proportions bien spécifiques et à des moments précis.

Macronutriments (N-P-K principaux)

Ce sont les “3 chiffres” indiqués sur toutes les bouteilles d’engrais :

  • Azote (N) – pousse verte, feuilles, tiges, chlorophylle et vigueur générale

  • Phosphore (P) – développement racinaire, transfert d’énergie, formation des fleurs

  • Potassium (K) – régulation de l’eau, solidité des tiges, densité et poids des têtes

Ce sont eux qui varient le plus entre la croissance et la floraison.

Nutriments secondaires

Présents en quantités moyennes :

  • Calcium (Ca) – parois cellulaires, structure, prévient certaines brûlures de pointe

  • Magnésium (Mg) – au centre de la chlorophylle, essentiel à la photosynthèse

  • Soufre (S) – aide les enzymes et participe aux arômes et saveurs

Oligo-éléments (micronutriments)

Nécessaires en très petites quantités, mais indispensables :

  • Fer (Fe), Manganèse (Mn), Zinc (Zn), Bore (B), Cuivre (Cu), Molybdène (Mo), etc.

Une bonne base de nutriments pour cannabis fournit tous ces éléments. Tu ne devrais pas avoir à acheter chaque élément séparément.


Stades de vie & besoins en nutriments : croissance vs floraison

Le cannabis traverse deux grandes phases, chacune avec des besoins très différents.

Phase de croissance (végétative) : Azote en priorité

En croissance, la plante se concentre sur les tiges, branches et feuilles. Elle a besoin de :

  • Beaucoup d’Azote (N)

  • Phosphore (P) modéré

  • Potassium (K) régulier

C’est pour cela que les engrais “Grow” ou “Croissance” ont un premier chiffre plus élevé dans le ratio NPK (3-1-2, 4-2-3, etc.).

Quand commencer les nutriments de croissance ?

  • En terre riche : souvent 2 à 4 semaines avec seulement de l’eau, le temps que la plante consomme les nutriments du terreau.

  • En coco ou hydro : on commence généralement une solution très légère dès que la plante a ses premières vraies feuilles, car le substrat est neutre.

Phase de floraison : moins de N, plus de P & K

Une fois le passage en 12/12 (ou le début automatique pour les autos), la plante passe de la fabrication de feuilles à la construction de fleurs. Elle veut désormais :

  • Moins d’Azote (N) – trop de N ralentit la floraison et donne une fumée plus rude

  • Plus de Phosphore (P) – plus de sites floraux, meilleure formation de fleurs

  • Plus de Potassium (K) – têtes plus denses, plantes globalement plus robustes

Les engrais “Bloom” ou “Floraison” ont donc souvent un premier chiffre plus bas et les deux autres plus élevés (1-3-2, 1-4-5, etc.).

Important : au-delà d’un certain seuil, ajouter toujours plus de P et de K n’augmente plus les rendements. Ça finit surtout par s’accumuler dans le substrat et provoquer des blocages.


Pourquoi les gammes de nutriments sont-elles différentes ?

Si presque toutes les marques “fonctionnent”, pourquoi ont-elles un comportement si différent dans la tente ?

1. Rapports de nutriments (la “recette secrète”)

Chaque fabricant a ses ratios préférés N:P:K et Ca:Mg:S pour chaque phase de la culture. C’est la “recette maison” derrière son tableau de culture.

Certaines gammes visent une EC prudente et régulière. D’autres poussent plus fort au pic de croissance et en pleine floraison. Résultat : deux marques réputées peuvent être bonnes, mais l’une collera mieux à ton style ou à ta génétique.

2. Sources d’ingrédients & chélates

Deux bouteilles avec le même NPK sur l’étiquette peuvent se comporter différemment car :

  • Elles utilisent des sels minéraux différents ou des sources organiques variées

  • Elles utilisent des chélates différents pour les micronutriments

  • Elles ajoutent (ou non) des biostimulants (algues, acides humiques/fulviques, acides aminés…)

Tout cela joue sur la solubilité, la vitesse d’assimilation et la compatibilité avec la terre, la coco ou l’hydro.

3. Ciblage du substrat (sol vs coco vs hydro)

Certaines gammes présupposent que la terre apporte déjà des oligo-éléments et joue un rôle tampon. D’autres, prévues pour la coco et l’hydro, sont 100 % complètes et doivent tout fournir dans la solution.

  • Nutriments “sol” : souvent plus doux, en comptant sur la vie microbienne du terreau

  • Nutriments coco/hydro : pensés pour que la solution contienne absolument tout

C’est pour ça qu’utiliser un engrais “pour plante verte” à libération lente en DWC est une très mauvaise idée.


Adapter les nutriments à ton substrat

Choisir les meilleurs nutriments pour les plantes de cannabis, c’est d’abord les adapter à ta façon de cultiver.

Terre (soil)

  • Les terreaux pré-amendés peuvent nourrir tes plantes pendant 2 à 4 semaines.

  • La terre a un effet tampon naturel et contient souvent des oligos et de la matière organique.

  • La plupart des cultivateurs en sol préfèrent des gammes un peu plus douces et/ou organiques.

Bon choix : nutriments spécifiques sol ou “all purpose” cannabis, avec éventuellement un peu de Cal-Mag si ton eau est très douce.

Coco

  • La coco retient très bien l’eau et l’air, mais ne contient aucun nutriment.

  • Elle fixe facilement le calcium et le magnésium, qu’il faut donc gérer correctement.

  • Elle se comporte comme un hybride entre sol et hydro : on nourrit presque à chaque arrosage, mais dans un substrat drainant.

Bon choix : gammes coco ou nutriments hydroponiques complètes, souvent avec un apport régulier de Ca/Mg.

Hydroponie (DWC, NFT, goutte-à-goutte, etc.)

  • Les racines baignent dans une solution nutritive.

  • Il n’y a aucun filet de sécurité façon “terre”, donc pH et EC doivent être précis.

  • La solution doit fournir tous les macro, secondaires et micro-nutriments sous la bonne forme.

Bon choix : gammes hydro propres et totalement solubles, en 2 ou 3 parties.


Organique vs minéral, liquide vs poudre, 1-part vs multi-part

Nutriments organiques vs minéraux (synthétiques)

Organique :

  • Issu de matières naturelles (composts, guanos, extraits végétaux, fumiers…)

  • Fonctionne au mieux en sol vivant, où les microbes transforment ces matières en nutriments assimilables

  • Souvent associé à un profil terpène plus riche en terre bien gérée

  • Peu adapté aux systèmes hydro recirculés (risque de bouchons, biofilm, etc.)

Minéral / synthétique :

  • Sels purifiés, formulés pour une assimilation rapide

  • Idéal pour la coco et l’hydro, où précision et solubilité sont critiques

  • Permet de suivre facilement l’EC/PPM

  • Plus facile de brûler les plantes si on force trop

Il n’y a pas un “mieux” absolu. Le choix dépend du système et de tes objectifs : organique + super-soil pour saveur et simplicité, solutions minérales pour vitesse et contrôle.

Nutriments liquides vs en poudre

Liquides :

  • Très pratiques à doser

  • Parfaits pour les petits grows et les débutants

  • Durée de conservation plus courte, prennent plus de place

Poudres :

  • Hyper concentrées, très économiques

  • Se conservent longtemps, peu de volume de stockage

  • Demandent une balance précise et un bon mélange, mais excellentes pour les gros jardins

Nutriments 1-part vs multi-part

1-part :

  • Tout en une seule bouteille / un seul sac

  • Ultra pratique et débutant-friendly

  • Peu de marge de manœuvre pour ajuster finement

2-part / 3-part :

  • Séparation des familles de nutriments (Micro/Grow/Bloom, A/B, etc.)

  • Permet d’adapter les ratios au fil du cycle (plus de Grow en veg, plus de Bloom ensuite)

  • Un peu plus de mélange, mais beaucoup plus de flexibilité

En cannabis, les solutions 2-part ou 3-part hydro sont très populaires car elles permettent de régler précisément N/P/K et Ca/Mg en fonction du stade.


Gammes de nutriments recommandées pour le cannabis (sol, coco & hydro)

Voici des bases complètes largement éprouvées sur le cannabis. Commence par une base ; ajoute des suppléments seulement si nécessaire.

1. General Hydroponics – Flora Series (FloraMicro, FloraGro, FloraBloom)

Idéal pour : Terre, coco, hydro (DWC, RDWC, goutte-à-goutte, DTW)
Niveau : Débutant → avancé

Points forts :

  • 3-part classique utilisée dans d’innombrables cultures

  • Propre, entièrement soluble, fonctionne dans presque tous les systèmes

  • Tableaux de culture clairs ; facile d’ajuster les ratios selon les variétés

  • S’associe bien avec un Cal-Mag et un produit de santé racinaire pour l’hydro

En pratique :
Si tu veux une solution flexible et ultra éprouvée, Flora est une valeur sûre.


2. Dyna-Gro / SuperThrive – Foliage-Pro + Bloom

Idéal pour : Terre, coco, hydro
Niveau : Parfait pour débutant

Points forts :

  • Système 2 bouteilles seulement : Foliage-Pro pour la croissance, Bloom pour la floraison

  • Formules complètes (macro + micro) qui couvrent tout le cycle

  • Fonctionne proprement en coco et hydro comme en terre

  • Excellent si tu n’aimes pas les schémas compliqués

En pratique :
Si tu veux un résultat pro avec le minimum de bouteilles, ce duo est top.


3. FoxFarm – Trio liquide (Big Bloom, Grow Big, Tiger Bloom)

Idéal pour : Terre et coco en pots (arrosage manuel)
Niveau : Débutant / intermédiaire

Points forts :

  • Mélange minéral + intrants organiques (guano, castings, etc.)

  • Très bon mariage avec les terreaux riches, souvent avec de belles saveurs à la clé

  • Facile à trouver, avec des tableaux de culture officiels

À savoir :
La version classique est un peu “sale” pour la DWC ou les systèmes recirculés ; elle brille surtout en pots.

En pratique :
En sol ou coco, si tu veux une approche hybride organique/minérale avec beaucoup de goût, FoxFarm est un très bon choix.


4. CANNA – Coco A & B

Idéal pour : Coco (DTW ou recirculé)
Niveau : Tous niveaux

Points forts :

  • Formulé spécifiquement pour la coco, avec Ca/Mg et oligos adaptés

  • Base en 2 parties (A+B) qui couvre tout le cycle

  • Compatible avec la plupart des additifs coco et un apport ponctuel de Cal-Mag si ton eau est très douce

En pratique :
Si tu cultives exclusivement en coco, CANNA Coco est une solution simple, stable et ultra répandue.


5. Botanicare – Pure Blend Pro & KIND

Idéal pour : Terre, coco, hydro
Niveau : Intermédiaire

Points forts :

  • Pure Blend Pro Grow/Bloom : base hybride minérale + organique très appréciée en terre et substrats inertes

  • KIND Base/Grow/Bloom : système plus modulaire avec contrôle séparé de l’azote et du calcium pour du vrai “fine tuning”

  • Botanicare est aussi connu pour ses produits racinaires très efficaces

En pratique :
Si tu cherches une gamme un peu plus technique avec un excellent soutien racinaire, Botanicare vaut le détour.


6. House & Garden – Gammes A/B

Idéal pour : Gros jardins sol, coco ou hydro
Niveau : Intermédiaire / avancé

Points forts :

  • Formules hollandaises développées et testées sur le cannabis

  • Différentes bases A/B selon le système (Soil A+B, Coco A+B, Aqua Flakes A+B, Hydro A+B)

  • Fort potentiel de rendement et de qualité avec leurs additifs (Roots Excelurator, Bud-XL, Shooting Powder…)

En pratique :
Pour les cultures sérieuses ou commerciales avec un schéma complet, H&G fait partie du haut de gamme.


7. Gammes hydro “cannabis-spécifiques” modernes

(Ex. : lignes type Transplant / Veg / Bloom / Ripen, Growcycle & co.)

Idéal pour : Systèmes hydro et coco
Niveau : Intermédiaire

Points forts :

  • Conçues dès le départ pour le cycle complet du cannabis, avec formules par stade

  • Matières premières de haute pureté, EC ciblées autour de 1,5 mS/cm en zone racinaire pour une production de qualité

  • Vise à simplifier la nutrition en hydro tout en maximisant la constance

En pratique :
Si tu fais de la vraie hydro et que tu veux une gamme pensée spécifiquement pour la physiologie du cannabis, ces nouvelles lignes sont parfaitement adaptées.


Mentions honorables (pour enrichir le SEO)

Tu peux aussi citer brièvement :

  • Advanced Nutrients (pH Perfect, Jungle Juice) – Formulée pour le cannabis, auto-tamponne le pH entre ~5,5 et 6,3 en coco/hydro ; énorme choix de suppléments.

  • Jack’s Nutrients – Poudres très économiques, souvent utilisées en programme “3-2-1” ou en 20-20-20 puis 10-30-20.

  • Mega Crop (Greenleaf) – Nutriment sec 1-part très populaire pour sa simplicité et son coût.

  • Technaflora, Nectar for the Gods, Humboldt’s Secret A+B – Gammes complètes bien notées, surtout pour la culture en terre/substrats organiques.


Bases de l’arrosage : pH, EC & “combien c’est trop ?”

Même la meilleure gamme ne sert à rien si le pH et l’EC sont à côté de la plaque.

Plages de pH cibles

  • Terre : 6,0 – 7,0

  • Coco & hydro : 5,5 – 6,5

Le cannabis ne peut absorber les nutriments efficacement que dans ces plages. En dehors, les carences apparaissent même si la solution est bien dosée.

Repères EC / PPM (très généraux)

  • Jeunes plants / clones : ~0,4 – 0,8 EC

  • Croissance : ~1,0 – 1,6 EC

  • Floraison : ~1,4 – 2,0 EC (selon la variété et l’environnement)

De nombreux travaux recommandent une zone “safe & productive” autour de 1,5 mS/cm dans la zone racinaire. Plus haut, les risques augmentent.

Astuce clé :
Compare l’EC de ta solution et l’EC du drain / retour :

  • EC du drain beaucoup plus haute que celle de la solution = sels qui s’accumulent (trop de nourriture).

  • EC du drain beaucoup plus basse = plantes très gourmandes ou substrat qui ne retient rien.


Les grands mythes sur les nutriments (qui coûtent cher)

  1. “Plus de nutriments = plus de têtes.”
    Au-delà d’un certain point, augmenter l’EC ne fait que brûler les pointes et bloquer l’assimilation.

  2. “Il faut plein de suppléments pour faire du bon weed.”
    Une bonne base complète suffit. Les boosters sont des outils de réglage, pas une obligation.

  3. “Les engrais organiques en bouteille donnent toujours meilleur goût.”
    Le goût dépend énormément du séchage, de l’affinage, de la génétique, et de l’ensemble du système sol – pas seulement de l’étiquette “organique”.

  4. “Carence = il faut forcément nourrir plus.”
    La plupart des “carences” viennent d’un problème de pH ou de zone racinaire, pas d’un manque de produit dans la bouteille.

  5. “On ne peut pas faire de bon cannabis avec des engrais pas chers.”
    Faux. Beaucoup de gros producteurs utilisent des sels secs économiques. La précision et la constance comptent plus que le prix de la marque.


FAQ avancée : nutriments pour le cannabis

1. Le cannabis peut-il stocker des nutriments et amortir les erreurs ?

Oui. Le cannabis est capable de stocker des nutriments dans ses tissus et de les redistribuer :

  • Si l’apport externe chute, la plante recycle N, P, K et certains micros des vieilles feuilles vers les nouvelles pousses et les fleurs.

  • C’est pour ça que les symptômes de carence ne sont pas instantanés après un mauvais arrosage.

Quand les réserves sont vides et que le substrat n’apporte toujours pas assez, les feuilles âgées jaunissent, se tachent ou meurent, pendant que la plante essaie de finir son cycle.


2. Comment différencier carence et excès ?

Observe les symptômes apparaissent et comment :

  • Vieilles feuilles qui pâlissent d’abord : souvent carence en azote, nutriment mobile déplacé vers le haut.

  • Nouvelles feuilles pâles alors que les anciennes restent vertes : souvent problème de Ca, Mg, Fe ou autre élément peu mobile.

  • Jaunissement entre les nervures (chlorose interveinale) : souvent lié au Mg, Fe ou Zn.

  • Taches brunes / bords nécrosés : typique de soucis en K, Ca ou Mg.

  • Feuilles sombres, en “griffe”, pointes brûlées : en général excès d’azote / sur-fertilisation.

Toujours vérifier d’abord :

  1. pH dans la bonne plage

  2. EC en zone racinaire pas délirante

  3. Pas de sur-arrosage / racines asphyxiées

Corrige ça avant de rajouter des produits.


3. Pourquoi conseille-t-on de rester sur une seule marque au début ?

Parce que chaque marque :

  • Vise des ratios différents

  • Utilise des chélates et stabilisants différents

  • Équilibre Ca/Mg et oligos à sa façon

Mélanger plusieurs gammes au hasard, c’est le meilleur moyen d’obtenir des précipitations dans le réservoir, des déséquilibres et des symptômes bizarres impossibles à diagnostiquer.

Pour une première culture, mieux vaut rester sur une seule gamme complète et son tableau de culture. Ensuite seulement, tu pourras t’amuser à mélanger.


4. Comment bien utiliser les suppléments ?

Considère les suppléments comme des outils ciblés :

  • Cal-Mag : prévention / correction des carences en Ca/Mg, surtout en coco, eau osmosée ou sous certaines LED

  • Boosters PK : renfort de phosphore/potassium en milieu/fin de floraison

  • Inoculants microbiens & enzymes : protection des racines et nettoyage des sels

  • Silice : tiges plus solides, meilleure résistance au stress

Stratégie intelligente :

  1. D’abord, maîtrise la base, le pH et l’EC

  2. Ajoute un seul supplément à la fois et observe la réaction pendant au moins une semaine

  3. Réduis ou supprime si tu vois de la brûlure ou aucun bénéfice

Évite d’acheter 10 bouteilles d’un coup ; ça complique plus que ça n’aide.


5. Super-soil et sol vivant : ça vaut le coup ?

Si tu aimes l’organique et la simplicité, oui.

Le super-soil / sol vivant :

  • Est pré-chargé en composts, amendements, guanos, etc.

  • Permet souvent d’arroser quasiment qu’à l’eau claire une bonne partie du cycle

  • Utilise la vie microbienne pour tamponner le pH et libérer les nutriments progressivement

  • Peut donner des profils aromatiques très riches quand c’est bien fait

Inconvénient :
Tu as moins de contrôle en temps réel. Si quelque chose cloche, c’est plus long à corriger qu’en simple solution hydroponique.


6. L’eau, c’est vraiment important ?

Énormément.

  • Une eau dure contient souvent déjà Ca et Mg, donc moins de besoin de Cal-Mag.

  • Une eau très douce ou osmosée demande au contraire plus de Ca/Mg et un peu de “tampon” pour stabiliser le pH.

  • Un taux élevé de sodium ou de bicarbonates peut créer des problèmes à long terme, en terre comme en hydro.

Si tu veux tirer le maximum de ta gamme, fais analyser ton eau ou, au minimum, renseigne-toi sur son EC et sa minéralisation.


7. Les plus grosses erreurs de nutriments chez les débutants ?

Petite checklist :

  • Utiliser des engrais à libération lente ou des terreaux pour plantes d’intérieur type “3 mois d’engrais inclus”

  • Suivre les tableaux à 100 % dès le départ au lieu de commencer à 50–75 %

  • Oublier complètement le pH et accuser la marque d’engrais

  • Se jeter sur tous les boosters du rayon sans maîtriser la base

  • Ne jamais vérifier l’EC du drain ou du réservoir

Publié sous : Guide de culture

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